LE KANGOUROU MIGRATEUR

Apres pas mal d'inconfort depuis Tahiti, c'est avec rejouissance que nous arrivons a Bali, dans un super hotel, le  Puri Tanah Lot, pour nous poser un peu. En effet, pour a peine 10 Euros/j, on a le droit a la tele (tv5 EN FRANCAIS), un super petit dej, la piscine, serviettes de toilette, petits savons...On a donc tout d' abord bulle pendant une semaine avant de reprendre quoi que ce soit. Notre petit budget devenait d'un coup comme par magie un gros budget : location de voiture 6 euros /j, repas 1.5 euro, scooter 2.5 euros/j etc...

Une religion hindouiste vraiment agreable en tant que spectateurs... offrandes,encens,fleurs,temples,couleurs...ambiance super zen...des gens souriants et gentils, parfois un peu trop insistants et nous confondant avec un porte monnaie ambulant. Mais dans l'ensemble, des Balinais vraiment sympas et positifs, sans un brin d'agressivite. Bref il fait vraiment bon vivre a Bali !!!

Impressionnant le savoir faire artisanal dans nombreux domaines : sculpture sur bois, sur pierre, fabrication de meubles, peintures...  Des artistes aux 4 coins de l ile!

Et bien sur, Bali est d''autant plus sympathique qu'elle detient un super site de vol a 30 mn de voiture de  Kuta : Timbis en bord de mer. Soaring pouvant atteindre une quinzaine de kms par bonnes conditions.Elle est pas belle la life ??!!!

Retrouvailles avec nos amies Fanny et Aude que nous avions connu a Huahine, quelques mois avant...et la nous ne nous sommes plus separes pendant un mois environ...ah, il etait fier le Fabrizio accompagne de ses 3 jolies filles!

On a donc multiplie les bi-place a Timbis, avons loue une voiture et sommes partis nous promener une premiere fois autour de Bali pendant une dizaine de jours... Sequence volcans  : le Batur, magnifique au lever du soleil avec son vaste cratere (meme si ca volait pas), le Gunung Agung, montagne sacree (d'ailleurs inaccessible en raison de ceremonies religieuses)...

et meme un petit tour a Java pour l'ascension du Kawah Ijen, splendide reserve de soufre du pays. Du soufre porte par des "hommes-mules", jusqu'a 80 kilos sur les epaules, dans des vapeurs toxiques. Revoltant !

Cote mer, un petit tour a Amed et du cote de Lombock, aux Gili  pour plonger et s'offrir un voyage dans un autre monde (coraux  extremement diversifies, poissons multicolores, requin, tortues dans une eau  limpide) ...

Nos hommages a Marc et Foued pour leur programmation d'enfer en Indonesie : on a tout bien fait comme ki zavaient dit !

Que du bonheur partage pendant quelques semaines !!!

(Un petit clic a droite dans album photos Indonesie si vous voulez quelques illustrations)

SYMPA L'AUSTRALIE !!!

On a commence par Sydney, pendant quelques jours.

L'' emplacement de la ville au bord de mer est vraiment magique.

On a fait les parfaits touriste : visite du fameux opera et du Harbour Bridge...ca vaut le coup.

On a bien marche. Joane a pu se regaler avec la visite d'un musee (Art State Gallery) et de la bibliotheque nationale, pendant que je buvais mon capuccino en regardant passer les gens a la terrasse d'un cafe...

Intellectuel non !!!??

On a loue la voiture la plus economique possible pour entreprendre notre remontee vers Cairns

et coup de bol monstrueux, on a eu le droit a une superbe berline Mitsubishi toutes options.

4 500 km de route le long de la cote Est avec comme principaux arrets: des supers sites de parapente !

(voir Album photos)

Aux antipodes de la Martinique, on a retrouve notre cher rocher (peninsule de Coromandel, ile du Nord).

AUCKLAND, ville ultramoderne, aux larges rues peuplees de beaucoup de Chinois et Japonais. Ville agreable apres des horreurs comme Santiago du Chili !

Pour la suite des photos, cliquez a droite sur Album...

Que tous nos fans se rassurent : nous revoila, avec encore un nouvel appareil photo. On s'est fait voler le deuxieme a Santiago (ville maudite) par un lache Chilien qui a profite de notre hypnose devant Internet pour nous subtiliser notre sac. Adios nos photos du Chili ! Vous ne verrez pas les sublimissimes photos de dunes, de desert absolu (ou il a plu quand meme, hiver bolivien oblige), de vols splendides a Palo Buque et Maitencillo... On a encore un peu la haine...

Puis la Polynesie francaise nous a coupe l'envie d'Internet, a 800 Francs Pacifique de l'heure. Le budget mensuel a d'ailleurs ete ruine en 15 jours.

Bref nous voila enfin avec quelques photos de Polynesie et Nouvelle Zelande.

POLYNESIE

Des fleurs de partout, des tatouages sur tous les corps, des eaux transparentes des super beaux lagons, des iles verdoyantes aux reliefs tourmentes... et une chaleur humide etouffante, des dortoirs hors de prix sans un tout petit ventilo...

MOOREA

  La vahine de HUAHINE

TAHITI cote montagne

       "Nana e maurruru, TUAMOTU" (aurevoir et merci en tahitien)

    Après de nombreux bugs et autres soucis informatiques, on met enfin à jour le blog.

Situation actuelle :au 69ème jour de notre voyage, après avoir parcouru plus de 10 000 kilomètres, nous sommes au Nord Ouest de l'Argentine et nous dirigeons vers le Chili.

  Du 26 au 31 décembre, on s'est posés en camping au bord de la rivière et ca nous a fait un bien fou à tous les deux ! le bonheur de dormir en pleine nature, bercés par le bruit du vent dans le feuillage et le chant de la rivière. Ah les plaisirs simples de la vie ... Bon, à 1700 mètres d'altitude, il faisait quand même froid la nuit. Heureusement qu'on avait les parapentes pour nous réchauffer...

        Tous les soirs, grillades d'énormes steacks de boeuf ("asados"), accompagnées de ces délicieuses bouteilles de vin rouge qui n'ont rien à envier aux vins français.  Dans ces conditions, cure de viande de boeuf et de vin rouge obligatoire !

       Avis à tous les amateurs de bonne viande rouge : l'Argentine est faite pour vous ! La "parrilla" (prononcée paricha) est une institution. On trouve toujours un barbecue au find fond du coin le plu perdu. Leur bois (la leña) fait des bonnes braises en peu de temps. Le tout à un prix dérisoire pour un européen :4 euros le kilo du meilleur morceau, tendre, énorme et pas trop gras.

                               "Bife de chorizo", une falaise de steack, pour 5 euros max au  resto

                                                 La "parricha" en camping

   Le point culminant de la Cordillère des Andes, le toit de l'Amérique du Sud, le plus haut sommet du monde après l'Everest : l' ACONCAGUA, 6962 mètres !

    Ce jour de Noël, on a eu la chance extrême de découvrir ce géant dans des conditions optimales de luminosité et de visibilité : spectacle panoramique grandiose de hauts sommets rocailleux et colorés, traversés de torrents dûs à la fonte des neiges (plus de photos dans l'album).

   On en aurait volontiers fait l'ascension si on avait eu 15 jours à lui consacrer, 250 euros par personne pour le permis sans compter l'équipement contre le froid et le vent qui sévissent entre 3000 et 7000 mètres d'altitude (même en plein été), la location de mules pour porter le matos, bref au moins 800 euros par personne. Hors budget ! On s'est donc contentés de faire un petit footing  à 3000 mètres d'altitude avec un panorama exceptionnel (à bout de souffle au bout de trois minutes...).

    Sur la route vers la frontière chilienne, on a rencontré un couple de Français qui faisait un petit tour du monde en vélo tandem, Oriane et Stéphane. On salue bien bas leur courage de pédaler dans les côtes, le vent et le froid sur des milliers de kilomètres. On est bien papys à côté avec notre voiture de location !

       Autres montagnes, moins élevées mais tout aussi belles : vers Tunuyan, au sud de Mendoza. Paysages austères de montagnes rocailleuses plombées de nuages et veinées de torrents glacés.

Partout des chevaux magnifiques en semi-liberté, gardés par des cow-boys argentins (les gauchos), qui boivent le maté, autre institution nationale. Il est versé dans une belle tasse typique et bu avec une sorte de paille en métal (la bombilla). Seuls les Argentins peuvent le boire sans se brûler la langue ou les lèvres (Fabrizio en a fait la douloureuse expérience). (Bon c'est pas lui sur la photo, c'est José, notre hôte, un rude et sympathique Argentin).

    Le parapente, c'est génial, mais c'est parfois un peu comme Disneyland : on fait la queue une heure pour dix minutes de manège !

                                   Préparatifs au déco au pied de la Cordillère des Andes.

     Pour voler au sud de Mendoza (vers Tunuyan), 50 minutes de montée avec les gros sacs  sur le dos(piste 4x4 sans 4x4 oblige), 30 minutes de préparation au déco (au demeurant superbe) pour un plouf de 10 minutes !! Autant dire qu'on a savouré ces quelques minutes mais ça devient un tantinet lassant...

                               Ce petit point noir là, sur la route, c'est Fabrizio avec le biplace sur le dos !

     Et sur les sites où ça vole vraiment (Mendoza, Cerro Arco), on nous enquiquine car on n'a pas de parachute de secours ! Le voyage en parapente, pas si simple...

    Du coup, on fonce à Iquique, la Mecque du parapente dans le désert du nord du Chili : on est sûr à 90% de voler !

  L'arrivée en Argentine fut un peu déroutante : mais keskidiz ? Il a fallu s´habituer à leur accent chochotant. Ils remplacent les "y" et "ll" par des "ch" ce qui donne :

"Cho chego por acha" pour "Yo llego por alla" (j'arrive de là-bas)

Finalement, on s'est vite fait au "desachuno" (desayuno, petit déjeuner), "rechenos" (rempli), "cho" (Yo), "Chuvia" (lluvia, pluie)...

En somme, les Argentins diluent un peu de portugais dans leur tasse d'espagnol... C'est assez rigolo.

   Quoique moins souriants au premier abord que les Brésiliens, les Argentins sont vraiment gentils et sympas.

   Anecdote : arrivés à Mendoza, on prend le mauvais bus, on se perd dans la banlieue, c'est bien galère pour retourner à la gare routière. Et là, on rencontre Matias, qui nous dit : "No me gusta la gente perdida" (Je n'aime pas voir les gens perdus). Il nous explique que lors de ses voyages en Europe, il s'est souvent retrouvé perdu lui même. Par pure solidarité, sans rien nous demander en échange, il nous ramène dans sa voiture à la gare, alors qu'on ne lui avait rien demandé !!! Il nous a ainsi épargné une bonne galère. Merci encore, Matias !

        Le 19 décembre (après 17 heures de bus), arrivée à BUENOS AIRES, capitale européenne en Amérique du Sud. Buenos Aires, son tango, ses asados (barbecue), ses librairies ouvertes jusque tard dans la nuit, ses immeubles anciens à l'européenne (mais aussi ses immeubles récents à l'américaine), ses taxis jaunes et noirs...

         On n'en a eu qu'un bref aperçu mais sous ses meilleurs aspects. On a été hébergés dans une super belle maison d'une partie bourgeoise de la ville, à Martinez, chez un ami de Fabrizio, Claude, sa femme Anne (et leurs enfants Kenelm et Aixandre). Ils nous ont réservé un accueil extraordinaire : belle chambre pour nous tout seuls avec accès Internet, empanadas maison délicieux (sorte de chaussons fourrés, spécialités argentine), baladés en ville dans une super voiture, invités à manger de terribles grillades de viande de boeuf (asados, encore une spécialité argentine excellente) dans un super resto... et même une bouteille de champagne en cadeau de départ !! Une hospitalité et une sympathie incroyables ! (Qu'ils en soient encore remerciés)

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Anne et Aixandre devant leur belle maison de Buenos Aires.

   Le jeudi, promenade  dans la rue piétonne Florida. bien agréable (quoique trop peuplée selon Fabrizio), avec ses magasins de CD de tango, ses musiciens et artistes de rue (dont un jeune guitariste virtuose et un homme handicapé qui peignait avec ses pieds), ses grands et vieux bâtiments à l'européenne. dans une ambiance de Noël - mais aussi malheureusement ses mendiants de toute part (comme dans toute capitale...)

       Au bout de la rue piétonne, on a eu droit à un spectacle de tango dans la rue (recommandé par Anne). C'était sympa mais un vrai spectacle moins touristique aurait été appréciable !

           Le 21 décembre, départ pour une ville d'un autre genre, 1000 kilomètres plus à l'Ouest, au pied de la Cordillère des Andes : MENDOZA. Bien agréable également, avec ses rues bordées de grands arbres, ses nombreuses places-jardins, sa rue piétonne Sarmiento et son immense parc, le Parque San Martin. Plus tranquille et moins polluée que Buenos Aires (et un climat beaucoup plus sec qui nous a piqué les yeux à l'arrivée). C'est la région de Mendoza qu'on a choisie pour se poser un peu pendant 15 jours, fatigués des trop nombreuses heures de bus, quasiment en continu depuis Salvador de Bahia !

         Le 6 janvier, on a fini par repartir en bus à SALTA, 1300 km au Nord. Moins agréable, plus sale, plus décrépie, moins arborée que Mendoza, mais de belles églises et places qui confèrent une atmosphère espagnole. La population y est beaucoup plus typée andine, peau mate et longs cheveux noirs (on se rapproche de la Bolivie). On y est pour l'instant un peu bloqués car les bus pour le Chili sont complets et les agences de voyage nous demandent un prix exorbitant pour nous y emmener !